Eva Desmarteau, collègue Thérapeute en relation d’aide au sein du relationnel — cabinet thérapeutique, est aussi sonothérapeute.

Elle lance un nouveau parcours de tonification vocale en petit groupe.

Il ne s’agit PAS d’un cours de chant ; plutôt une pratique somatique pour réguler le système nerveux.

Pour celles et ceux qui souhaitent réserver leur place :

  • Quoi : 7 ateliers d’harmonisation par la voix
  • Quand : mercredis soirs (aux 2 semaines), du 14 janvier au 8 avril 2026
  • Heure : 19h à 20h15
  • Lieu : 5505 Rue D’Iberville #236, Montréal
  • Tarif : 200$
  • Inscription : virement Interac à eva.desmarteau01@gmail.com

.

Qu’est-ce que la tonification vocale ?

On pense souvent à tort que pour utiliser sa voix, il faut savoir chanter.

La tonification vocale déconstruit cette croyance : si tu peux parler, tu peux tonifier.

L’objectif n’est pas esthétique ni performatif ; plutôt un outil de mieux-être et de connexion à soi.

Il s’agit d’une méditation en pleine conscience où l’on utilise son propre instrument — la voix — pour s’ancrer dans son corps et dans l’ici-maintenant.

C’est une pratique accessible, gratuite une fois acquise, qui ne demande aucun prérequis musical.

.

Mécanique biologique — le nerf vague

Pourquoi faire vibrer ses cordes vocales apaise ?

L’explication est physiologique.

Le nerf vague, qui relie le cerveau à la majorité des organes internes, traverse notre corps et passe par le cou.

La vibration produite par le son stimule mécaniquement ce nerf et déclenche instantanément la réponse parasympathique du système nerveux : la réponse du calme.

Chanter une note sur une longue expiration ralentit le rythme cardiaque et la respiration.

Concrètement :

  • baisse le taux de cortisol
  • améliore le sommeil
  • apaise les émotions envahissantes

Une façon de « pirater » ton propre système pour revenir au calme.

.

Effet de résonance — la force du groupe

La tonification vocale, c’est très faisable seul chez soi.

Et la pratique en groupe offre quelque chose de précieux : la co-régulation.

Comme des diapasons qui s’accordent les uns avec les autres, les systèmes nerveux des participants en viennent à se synchroniser.

Une personne plus régulée émet un son stable qui influence positivement les autres par résonance.

Le groupe normalise la pratique, crée un contenant sécuritaire et permet de dépasser la gêne initiale de faire du son devant autrui.

.

Transmuter l’émotion sans passer par le mental

Nous vivons dans une société très rationnelle où l’on tente souvent de régler nos problèmes par l’analyse intellectuelle.

La tonification vocale court-circuite le mental.

Le son crée une circulation dans le corps : il permet de déloger, de faire bouger ou de transmuter des émotions refoulées (cristallisées) sans avoir besoin de mettre des mots dessus.

Une forme de nettoyage intérieur — ce qui est à l’intérieur peut enfin sortir, de manière brute et libératrice.

.

Oser sa propre voix

Pour l’avoir expérimenté cet automne en petit groupe avec Eva, je sais que cet exercice peut toucher à des zones de vulnérabilité.

Je suis passé par la gêne, avec mes peurs d’être imparfait, de me dévoiler, d’avoir l’air fou, d’être entendu…

Et c’est dans cet accueil de ma propre voix, unique et imparfaite, que je trouve quelque chose comme de la guérison.

C’est un retour à une fonction primaire : le son comme outil de réconfort, une berceuse que je m’offre à moi-même.

Et de s’entendre en petit groupe, par moment sans pouvoir distinguer d’où vient le son, se perdre dans l’expérience … ça ne s’explique pas !

.

Série de 7 rencontres

J’y retourne cet hiver, c’est une façon pour moi de prendre un temps d’arrêt sur une base régulière.

Ça nourrit mes besoins d’équilibre, d’apaisement et aussi de communauté de pratique.

La prochaine série d’ateliers avec Eva débute dès le 14 janvier 2026

.