Fondateur, directeur et édimestre
2006 — 2019
Je ne suis plus tout à fait le même aujourd’hui que celui qui se partait un webzine à l’automne 2006 — un cabinet virtuel, de curiosités trouvées en plein jour dans la métropole québécoise.
ratsdeville est une déclaration d’amour au milieu des arts visuels de Montréal, étalée sur 13 ans.
Un observatoire en temps réel.
Je retiens tant de belles choses de cette aventure! Que de découvertes et de déroute, de plaisir et surtout les rencontres.
Je retiens la collaboration avec les artistes, les artisans, les travailleurs culturels, les galeristes — en passant par l’underground, la marge, ce fourmillement de bêtes plus ou moins sauvages, autodéterminées, qui se battent et se débattent pour faire et/ou prendre leur place.
Les chroniques du provocateur Ianik Marcil et de la critique Claire Moeder.
Je me rappelle être barman pour le magazine Décover, des virées à Art Toronto, des visites du Belgo, de Papier à l’Arsenal et du Complexe de Gaspé.
J’ai une place toute spéciale dans mon cœur pour les artistes que j’ai eu le plaisir d’interviewer avec les projets web-télé ratsdeville@québec et ratsdeville@montréal.
J’en profite pour saluer bien bas les partenaires du blog, qui ont cru en cette plateforme non partisane, gratuite et sans publicité: Joyce Yahouda, Émilie de Trois Points, Dominique Bouffard, Serge d’Art45, Jacqueline de Beaux-arts des Amériques, Marie-Josée de La Castiglione, Mark et Daisy de d’Este, André et Louis de Laroche/Joncas, Nicolas Robert, Julie et Michelle de Projet Pangée, Pierre-François Ouellette, René Blouin, Robert Poulin, Simon Blais, la gang de l’Usine 106u, Agathe de Alain Piroir, Michel d’Agence Topo, Lili d’Occurrence, Marie-Josée d’Optica, Caroline de la Fonderie Darling, Earl de Art for Healing, Louise de la Maison de la culture Janine-Sutto (Frontenac) et Manel de Stewart Hall, pour ne nommer que ceux et celles-là.
Je remercie Jean-Michel Quirion, précieux acolyte qui m’a appuyé infailliblement dans les derniers milles. Ensemble, nous avons réinventé la formule de la publication, avec une facture moderne dont je suis bien fier.
Merci finalement à vous tous et toutes qui avez cultivé une certaine curiosité pour l’étrange et le beau — ce mot tabou — des pratiques contemporaines en arts visuels. Sans le savoir peut-être, vous avez éveillé en moi une ardeur et une persévérance, malgré plusieurs éléments contraires, souvent contre la raison même – vous m’avez aidé par votre seule présence à naviguer vers une sorte de but.
Je quitte le navire humblement, et la tête haute.
Je continue aussi à vous côtoyer, à travers Maison Photo Montréal, L’imprimerie et tout simplement en tant qu’artiste.
Vous pouvez m’accrocher sur Facebook, ou jeter un œil sur mon site perso.
Longue vie et prospérité à vous tous et toutes ! Je souhaite sincèrement que vos vœux et projets les plus chers se réalisent.
Hasta Luego, Éric xo