Agent Marketing de contenu
2020 — 2023

  • Création de contenu sur la propriété intellectuelle et le droit d’auteur
  • Implantation de la stratégie numérique pour clientèle corporative
  • Traduction de textes spécialisés (anglais vers français)
  • Maintien d’une présence en ligne riche et pertinente
  • Relation avec les partenaires

Mission éthique

Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction, Copibec est une entreprise d’économie sociale à but non lucratif spécialisée en gestion des droits d’auteur. Fondée en 1997, elle appartient à une communauté représentant plus de 30 000 autrices et auteurs et plus de 1 300 maisons d’édition.

Pour le secteur du texte et de l’image, Copibec a pour mission d’assurer, par le biais de la gestion collective, l’utilisation des œuvres des autrices et des auteurs et des créatrices et des créateurs en arts visuels dans le respect de leurs droits et de ceux de leurs maisons d’édition.

Courbe d’apprentissage

Copibec, c’est l’employeur que j’ai choisis pour soutenir ma transition de carrière.

Mes collègues savaient dès le début que j’allais rester 3 ans, le temps de compléter ma formation de thérapeute en relation d’aide et me lancer à mon compte par la suite.

En choisissant cette organisation, je me suis embarqué dans une aventure autodidacte sans précédant.

Je devais m’éduquer suffisamment sur la propriété intellectuelle et le droit d’auteur pour en vulgariser les notions auprès de gens d’affaires.

J’ai aussi eu le grand bonheur de collaborer avec des juristes de la relève dans l’élaboration de contenus éditoriaux.

Moment fort

Je me rappelle ce moment de vulnérabilité où j’ai dépassé ma peur du ridicule pour exister avec un besoin important pour moi — et durant lequel j’ai saisi l’importance du marketing interne.

J’étais insatisfait du manque d’intérêt des membres de l’équipe envers le contenu que je créais pour l’organisation.

Je me suis dit : si je n’arrive pas à intéresser les travailleuses et travailleurs d’une entreprise sur ce contenu, comment y arriver à l’externe ?

J’ai fait part de mes sentiments à mon gestionnaire qui m’a encouragé à m’exprimer durant la réunion mensuelle. On parle d’une vingtaine de personnes qui ont bien sûr leurs propres préoccupations, bien loin des communications et du marketing.

J’ai choisi d’exister en leur nommant l’impact de mon impression, qu’elles et ils ne s’intéressaient pas aux contenus que je créais pour l’organisation.

L’amour investi au travail

Je leur ai parlé de ma réalité

  • recherche
  • lecture
  • écriture et réécriture
  • réflexion stratégique
  • collaboration avec expertes et experts
  • mise en valeur des contenus

Je trouvais ça dommage que ce travail ne soit pas valorisé par mes pairs.

J’ai osé parler depuis un espace très vulnérable, admettant mes besoins de reconnaissance, de sens et de motivation.

L’impact

Parce c’était ça l’impact pour moi : le manque d’intérêt à l’interne pour ces contenus minait à la longue ma motivation.

Une des personnes présentes à voulu me rassurer en justifiant pourquoi ce n’était pas évident dans un contexte de travail de consulter les contenus sur le site web ou les publications des médias sociaux.

Je l’ai remercié pour son intervention et je lui ai expliqué que je ne souhaitais pas argumenter ni culpabiliser qui que ce soit.

L’exercice était d’exister avec mon besoin et de nommer l’impact pour moi.

Lors des réunions suivantes, lorsque j’invitais mes pairs à lire les articles de l’infolettre et d’interagir avec les contenus publiés sur nos pages LinkedIn et Facebook, les personnes étaient bien plus sensibles à l’importance que leur participation avait sur moi et pour l’organisation.

En ce sens, ma prise de parole a eu comme double effet de valoriser ma contribution et la leur, donnant de l’importance à toutes les personnes présentes — et ça commençait par donner de l’importance à ce qui se passait vraiment pour moi.

Dernières heures au bureau

Au dernier moment, j’envoie des messages aux personnes que la plupart je ne reverrai plus … et je me laisse toucher par l’émotion qui me traverse.

La fin ça me fait vivre quelque chose …

  • même si c’est assumé
  • même si c’est ça le plan

Laisser un milieu d’appartenance, un groupe qui m’a adopté.

Dire au revoir à des collègues qui m’ont « enduré » alors que j’apprenais à « rester collé à moi » durant ma formation de thérapeute.

Avec qui j’ai appris à vivre mon intensité au lieu de la refouler.

Ouf !

Alors oui, je laisse les larmes monter.

Ça m’aide à fermer ce moment de vie, d’honorer les belles choses que j’ai vécues ici.

Et maintenant je songe offrir des ateliers-conférences sur la place de la vulnérabilité en milieu professionnel.

Et comme une collègue thérapeute ajoutait tout en nuance : pour inspirer, pour rejoindre, pour montrer que ça fait partie de ce qu’on est … Tout est dans l’intention !